Après deux mois, une enseignante de langue française a été affectée à l’école primaire d’Ivouhamène, au grand bonheur des élèves de cet établissement. Le départ de plusieurs enseignants à la retraite a engendré plusieurs situations de vacation, notamment dans les zones rurales. Des postes en majorité restés vacants au jour d’aujourd’hui en raison de l’éloignement des nouveaux enseignants qui y sont affectés. « Nous avons installé pas moins de trois enseignants depuis le début de l’année à ce poste. Mais comme ils sont loin de l’établissement, ils n’ont pas pu y rester longtemps. Il faut savoir que les établissements ne sont pas dotés de logements de fonction. Pour cette fois-ci, une autorisation a été donnée à l’enseignante qui vient de Betrouna afin d’être hébergée au lycée polyvalent de Tizi Gheniff. En dépit de cela, elle fera quotidiennement plus de quinze kilomètres pour rejoindre son poste de travail. Actuellement, les cours de français sont assurés à tous nos élèves », nous a confié le directeur de cet établissement. Devant le manque de logements de fonction, l’idéal sera d’organiser des concours au sein de chaque daïra, ajoutera notre interlocuteur. Dans cet ordre d’idées, il faudra dire que les enseignantes affectées à Draâ El-Mizan ont la chance d’occuper des dortoirs dans les lycées de la ville. Cependant, cette opportunité n’est pas donnée à tous les enseignants affectés dans des régions rurales où ils trouvent même le problème de transport pour y arriver à l’heure.
Amar Ouramdane