Le parc à proximité du CEM chahid boubeghla dérange

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En effet, rien n’échappe à l’anarchie dans certaines localités. Dans cette ville, même les établissements scolaires n’échappent pas à ce phénomène. Il s’agit du CEM baptisé au nom du chahid Said Boubeghla. Devant ce collège, on peut voir non seulement des véhicules de gros tonnage semi-remorques) garés dans cet espace situé à l’entrée du collège, mais aussi, des monticules de sable de tout genre. Cela ne laisse pas indifférents aussi bien les parents d’élèves que les habitants de la cité du 5 juillet. «C’est vraiment désolant de voir ce décor devant un lieu de savoir. On ne sait plus à quel saint se vouer. Toutes nos démarches n’ont pas abouti à déloger ce parc de cet endroit», s’indignera un parent d’élève qui accompagnait sa fille scolarisée dans ce collège. À ce sujet, nous avons pris attache avec M. Said Allel en sa qualité de président de l’association de la cité du 5 juillet, où est implanté cet établissement. «Je fais de ce CEM mon cheval de bataille. Vous savez que lorsque nous avions fermé la mairie et le siège de la daïra, nous nous sommes entendus avec les responsables qu’ils feront tout pour déplacer ce parc ailleurs, en vain. Je ne sais pas encore qui freine cette action», se demandera notre interlocuteur qui affirmera que la décision de déloger ce parc est consignée dans le P.V de réunion. Et de se demander : «réellement, nos enfants ne sont-ils pas exposés à tous les dangers? Dès que le vent se lève, on voit de loin des tourbillons de poussière tournoyer dans le ciel. Est-ce que les petites particules de sable n’arrivent pas dans les salles de cours et peut être même dans la cuisine du réfectoire?». Notre interlocuteur nous dira, par ailleurs, que ce problème aurait été même signalé aux responsables de l’éducation. Mais, malheureusement, la situation persiste. «Qui peut fermer l’œil quand il s’agit de la santé des enfants?», s’interrogera-t-il encore. En tout cas, c’est une situation qui attire l’attention de tous. Même ceux qui passent pour la première fois dans les alentours regrettent de voir ces tas de sable devant une école. «Nous nous battrons jusqu’au jour où cet espace devienne un espace vert», conclura M. Said Allel.

Amar Ouramdane

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