L’ENIEM à l’arrêt !

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L’Entreprise nationale de l’industrie de l’électroménager (ENIEM) dans la zone industrielle de Oued Aïssi, à près de 10 kilomètres à l’estdu chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été paralysée, hier, par une grève des travailleurs.

Ces derniers réclament l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle.  Les employés de l’usine de fabrication de matériels électroménagers ont ainsi refusé hier matin, de rallier leurs postes au sein de cette entreprise. Un arrêt de travail qui a pour but de dénoncer, selon certains travailleurs, leurs conditions socioprofessionnelles. Il s’agit, notamment pour les centaines de travailleurs que compte cette usine, de réclamer une augmentation des salaires.  « Nous réclamons la révision de la grille des salaires avec la cherté de la vie ». En plus de ça, ils exigent aussi «la révision de toutes les primes confondues, la prise en charge de l’hygiène et de la sécurité…». Les travailleurs, qui ont observé hier, un rassemblement dans la cour de l’entreprise, ont décidé à faire valoir leur droit. Des droits qu’ils disent avoir déjà réclamés, à travers de semblables mouvements, mais qui n’ont jamais vus de suite. Les employés en grève demandent également l’arrêt des mutations arbitraires et l’harcèlement exercé sur les travailleurs. Par ailleurs, et en plus de ces revendications pour améliorer les conditions de travail, le collectif énumère, dans sa plate-forme de revendications, une quinzaine d’autres points. Les grévistes réclament l’interdiction de toute promotion « alléchante et privilèges aux membres du CP et UGTA », réclament-ils. Pour les protestataires, les membres de la section syndicale UGTA et du comité de participation devraient, par ailleurs, avoir une limitation de mandat, chose que le collectif de travailleurs exige dans son communiqué en plus du départ des actuels membres qui ne sont pas « représentatifs » selon les grévistes. Ces derniers attendent l’évolution de la situation, et  n’éloignent pas une grève illimitée. A noter que l’ENIEM n’est pas à son premier mouvement de grève. En effet, le collectif des travailleurs a entamé à plusieurs reprises, des mouvements de grèves afin de dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles ils travaillent. Il  y a de cela un peu plus d’une année, en septembre 2011, les travailleurs ont bloqué l’activité au sein de l’entreprise pendant trois jours.

 Ch. T.

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