Il y a une année, soit le mois de janvier 2012, les habitants des trois villages d’Amdhoune n’Seddouk, dans la commune de Seddouk, confrontés à une pénurie d’eau qui a duré des semaines, ont procédé à la fermeture du siège de l’APC. Nacer, un notable du village, a bien voulu relater les faits : « Comme aucun compromis n’a été trouvé avec l’APC, c’est le secrétaire général de la wilaya qui avait pris les choses en main. Il avait lancé un ultimatum aux autorités locales de l’époque (daïra, APC et subdivision de l’hydraulique), pour solutionner le problème sous huitaine. En effet, le problème a été réglé dans le délai imparti. Ces populations ont même passé un été malgré les chaleurs torrides, sans pénuries d’eau », et il ajoute : « Je ne comprends pas l’irresponsabilité des responsables du service des eaux de l’APC qui, à deux jours des élections municipales du 29 novembre 2012, soit le 27 novembre, il a touché la conduite principale alimentant les trois villages, diminuant son débit de moitié ». « Nous sommes en janvier, c’est-à-dire en plein hiver où la neige a embelli toutes les montagnes et la pluie ne cesse de tomber, mais nos robinets sont à sec. Nous avons, à maintes fois, saisi l’APC de Seddouk actuelle, pour nous rétablir dans nos droits, mais en vain », a souligné notre interlocuteur. « Maintenant qu’on a mis les autorités locales au courant de cet épineux problème qui accentue la misère de ces populations confrontées déjà à d’autres difficultés de la vie et que malgré la situation reste toujours inchangée, nous sommes en train de nous concerter entre villages pour trouver les solutions adéquates à fin de sortir de cette ornière », a terminé notre interlocuteur.
L. Beddar