Agueni Ameur, est un village historique, situé à quelques encablures du chef-lieu communal d’Ait Aïssa Mimoun, à une dizaine de kilomètres à l’Est de Tizi-Ouzou, qui a vu naître de grands hommes. Néanmoins, les habitants restent privés de toutes commodités pour une vie décente et moderne. Plusieurs carences en infrastructures importantes sont à déplorer. A commencer par un réseau d’alimentation en électricité défaillant où les pannes sont récurrentes, l’absence d’éclairage public, et le réseau routier dans un état lamentable. Sur ce dernier point, les citoyens ne comprennent pas la léthargie des autorités. « On a longtemps revendiqué le bitumage de la chaussée, on a mené plusieurs démarches pour convaincre les différentes autorités concernées, mais nos revendications ne trouvent toujours pas d’écho. On ne sait pas qui solliciter maintenant, vu qu’on a adressé des correspondances à tous les responsables, même au P/APW», nous dira un habitant. Idem pour les autres commodités, notamment pour les besoins des jeunes du village. Il n’y a pas de stade, ni même une aire de jeu. Nos jeunes sont obligés de se déplacer à une dizaine de kilomètres pour faire du sport au stade de Tiplakine, qui, lui, est rarement disponible vu le nombre de clubs et d’équipes qui s’y entraînent. Ajouté à cela l’absence d’une salle de lecture, ou d’une maison de jeunes dans le village. « Notre village est oublié on dirait qu’on n’est pas en 2013, c’est le calvaire au quotidien», nous dira un autre citoyen. Les habitants d’Agueni Ameur lancent un appel aux responsables concernés, à leur tête le P/APC, pour trouver des solutions à leurs problèmes et leur assurer une vie décente.
Adaoun H.