L’état des routes du chef-lieu communal de Tadmaït est lamentable. Cette situation est vécue depuis des années par les Tadmaïtis qui attendent à ce que les responsables des Travaux Publics daignent y jeter un œil. Il est difficile pour un automobiliste de rouler normalement avec les innombrables nids de poule existant sur la chaussée des différentes routes de la localité. Ces crevasses, de plus en plus profondes, se sont multipliées ces derniers jours avec les pluies torrentielles qui ont sévi dans la région. Le tronçon reliant le carrefour de l’ex bureau de poste, le passage à niveau de la voie ferrée et le petit pont de la cité Mézaguer (cité Baghdad) est devenu un cauchemar pour ceux qui sont obligés de l’emprunter. Le passage, sous le pont Bouaïche, à proximité de la Gendarmerie nationale, est aussi un exemple illustratif des négligences et du laisser-aller des services concernés. En hiver, ces routes deviennent de véritables bourbiers; où se forment des étangs. Les piétons sont éclaboussés à chaque passage d’automobiliste indélicat. En été ce sont des nuages de poussière qui s’élèvent continuellement polluant l’atmosphère, atteignant même les produits alimentaires exposés sur les trottoirs. La santé des citoyens est mise, ainsi, en danger. La route menant vers le marché de gros de fruits et légumes de Tadmaït est un autre exemple illustratif de l’abandon des responsables. Il faudrait trouver des solutions pour remédier à toutes ces anomalies. En plus de procéder à la remise en l’état des routes, il faudrait peut-être penser à relancer le projet de réalisation du marché de gros à Kaf Laâgab, à la sortie Ouest de Tadmaït, dont le site a été visité par l’ex wali de Tizi-Ouzou et sur lequel beaucoup d’encre et de salive ont coulé.
Arous Touil