Dans les quatre coins de la ville d’Akbou, rares sont les lampadaires qui sont encore en marche. Cette situation perdure, depuis un certain temps, sans susciter la réaction des élus et des pouvoirs publics. Pourtant, un long réseau fut installé dans chaque quartier et ruelle de la ville. Néanmoins, à cause de la mauvaise maintenance et des raisons évoquées par l’APC, elle-même, l’éclairage public constitue et représente la mauvaise face cachée de la ville. A la tombée de la nuit, c’est le noir absolu qui dévore les différentes périphéries d’Akbou. Les lampadaires qui s’allument chichement encore sont rares. Selon des témoignages poignants de certains habitants de Guendouza, l’un des quartiers névralgiques de la ville, le hameau est resté durant trois ans sans qu’un lampadaire s’allume. Ainsi, d’après un responsable local, le faubourg des 90 logements est sans lumière depuis des années. Et c’est le même constat dans tous les autres quartiers de la ville. Selon le vice P/APC d’Akbou, une enveloppe financière sera dégagée dans l’immédiat afin de rétablir tout le réseau d’éclairage dans la ville d’Akbou, « dans les prochains quinze jours, nous tiendrons une session ordinaire durant laquelle nous consacrerons une grande marge à ce problème de l’éclairage ». Les responsables communaux espèrent, dans le cas échéant, attribuer le marché à une entreprise spécialisée dans le domaine plus l’achat d’un nouveau matériel juste après l’approbation du budget qui est, selon lui, de l’ordre de près de 95 milliards de centimes.
Menad Chalal