La mise en demeure de l’APC

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Les services de l’APC de Oued Ghir viennent d’adresser des mises en demeure aux propriétaires de parcs de vente de matériaux de construction, existants sur le territoire de ladite municipalité les sommant de se conformer aux lois en vigueur, sous peine de fermeture, a-t-on appris de source municipale.

Les services de l’APC de Oued Ghir viennent d’adresser des mises en demeure aux propriétaires de parcs de vente de matériaux de construction, existant sur le territoire de ladite municipalité les sommant de se conformer aux lois en vigueur, sous peine de fermeture, a-t-on appris de source municipale. En plus des nuisances qu’ils causent aux villageois, ces parcs, installés au bord de la RN 12, qui longe cette commune périphérique à la ville de Béjaïa, offrent un paysage désolant à la vue.  « Nous avons demandé aux propriétaires d’une dizaine de parcs de matériaux de construction de procéder à la clôture de leur parcs par l’érection d’un mur de deux mètres en parpaing. Aussi, nous leur avons interdit l’entrée de leurs engins et camions à l’intérieur des villages. Chaque parcs doit être doté d’une seule entrée vers la RN 12», nous expliquera K. Hamouche, délégué communal de Mellala. L’APC de Oued Ghir reproche à ces opérateurs économiques le dépôt de leurs marchandises sur le chemin communal et la circulation de leurs engins et poids lourds à l’intérieur des villages, ce qui met en danger la vie des villageois, notamment celle des enfants, et engendre des dégâts énormes au réseau routier des quartiers et aux différents réseaux d’assainissement. «Les routes, le réseau d’assainissement ainsi que les caniveaux de drainage des eaux pluviales ont été détruits par les poids lourds qui pénètrent à l’intérieur des quartiers pour rejoindre ces parcs», indiquera notre interlocuteur. C’est le cas au village Ibachirène, où ces parcs empiètent une partie du chemin communal donnant accès à certains de ses quartiers. Notons que les habitants des localités concernées par ce problème ont, à maintes fois, exprimé leur désarroi par rapport aux désagréments engendrés par la circulation des semi-remorques à l’intérieur des villages. «Le délai que nous avons accordé aux propriétaires de ces parcs va expirer le 08 février prochain et, s’ils ne se conforment pas aux exigences de la loi, nous allons procéder à leurs fermetures», a avertit le maire de Oued Ghir, Yacine Ramdani.

Boualem Slimani

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