Après la généralisation de son utilisation au niveau national, qui a commencé hier, le système « Chifa » touchera, à l’avenir, les laboratoires d’analyses médicales. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh en marge de sa visite d’inspection et de travail au centre payeur CNAS des fonctionnaires, à la pharmacie Hamdad, et, enfin, au centre familial de la CNAS à Alger, à l’occasion du lancement de l’opération de généralisation de l’utilisation de la carte Chifa (CNAS-CASNOS) à l’échelle nationale. « La mise en place du système Chifa est passée par plusieurs étapes, dont celle d’aujourd’hui qui est très importante, car, désormais, elle est généralisée sur tous le territoire national », a affirmé le ministre. Il précisera que cette dernière phase a nécessité la réalisation d’importantes actions préparatoires, avec notamment « la centralisation des bases de données, l’adaptation des procédures de contrôle médical et la sécurisation de tous le système par la création d’un centre de secours situé à Laghouat ». Tayeb Louh a également fait savoir que l’utilisation de la carte « Chifa » touchera, à l’avenir, les laboratoires d’analyses médicales. Ainsi, dorénavant, tous les assurés sociaux titulaires de la carte « Chifa », dont le nombre a atteint 8 200 000, et tous les bénéficiaires du système Chifa (assurés sociaux et ayants droit), dont le nombre dépasse les 27 000 000, pourront bénéficier de l’avantage du système du tiers payant du médicament au niveau des officines pharmaceutiques des 48 wilayas. Le montant des remboursements de l’ordonnance médicale pour les assurés sociaux ordinaires est à partir de 2 000 à 3 000 DA. En effet, les assurés sociaux peuvent se faire rembourser une ordonnance de 3 000 DA, à raison de deux par trimestre.
A retenir que des experts de la caisse nationale des assurances sociales (CNAS) ont réalisé une étude qui a démontré que « l’assuré algérien nécessite, en moyenne, un remboursement de deux ordonnances par trimestre, soit l’équivalant de 6 000 DA, par le biais de la carte Chifa ». Il convient de rappeler que le développement du système Chifa s’inscrit dans le contexte du programme de réforme du système national de la sécurité sociale, lancé ces dernières années.
Samira Saïdj