À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer du sein qui revient chaque 4 février, l’agence CNAS d’Amizour a organisé une conférence, mercredi dernier, au centre culturel Malek Bouguermouh, pour sensibiliser et informer les femmes qui étaient d’ailleurs nombreuses, sur l’importance du dépistage du cancer du sein.
Les animatrices de la conférence avaient répondu à toutes les questions préoccupantes de l’assistance quasiment féminine, après avoir expliqué toutes les facettes de ce mal. Pour Dr Daoudi, oncologue, le dépistage précoce du cancer du sein doit se faire par l’Etat, comme tous les dépistages d’ailleurs, et cela ne doit pas se limiter au seul examen radiologique, la mammographie, mais aussi à une multitude d’examens importants les uns que les autres. La spécialiste en la matière rassure aussi les femmes que les nodules du sein suspectés ne sont pas forcément des cancers, ‘’moins de 20 % de ces petites masses dans les glandes mammaires peuvent être des tumeurs malignes, le reste relève de masses bénignes qui nécessitent un traitement simple’’. De son côté le docteur Aissat Samia, spécialiste en médecine de travail, explique la nécessité du dépistage précoce avec, à la base, la sensibilisation et le suivi de près, soit par les femmes elles-mêmes, surtout celles dépassant les 40 printemps, ou par les médecins. Dans cette optique, Mlle Sebane Hassina, en sa qualité de sage-femme inspectrice, indique aux femmes présentes que ‘’l’auto palpation’’ des seins est le moyen le plus simple, intime et capital, pour déceler une masse anormale, ce qui permettra de s’orienter vers la mammographie et confirmer ou infirmer à temps la nature de l’anomalie trouvée. La sage-femme n’a pas omis d’expliquer la technique de cette palpation par la femme elle-même, pour arriver à détecter très tôt la présence de tumeurs, car selon les animatrices de cette conférence, quand la femme découvre tôt le cancer, elle aura plus de chances de la rémission.
Nadir Touati