Elle a été aménagée, il y a moins de 5 ans, sur le versant ouest de la colline d’Achaïvou qui surplombe le chef-lieu de commune, à quelques 200m du lycée, le CFPA et le siège de l’APC. Elle est juste à côté du stade communal, récemment livré et, qui fonctionne à plein temps, ajouté au fait d’être entourée de cimetières avec lesquelles elle partage cette colline d’une beauté à couper le souffle avec sa position dominant toute la vallée du Sahel. Cette décharge trône sur un site agréablement décoré par de véritables pépinières de pin, de chênes verts et autres espèces végétales, le lieu où a été aménagée est directement exposé aux vents dominants de l’ouest qui y soufflent violemment et presque en permanence. Résultats : les volumineuses quantités de papiers d’emballages et de sachets en plastique sont systématiquement éparpillées par le vent à des centaines de mètres à la ronde offrant un décor désolant particulièrement du côté de la RN30, distante de moins de 100m. Ce triste tableau, tout fait de détritus, accueille tout visiteur à l’entrée sud de Saharidj. Le cas de cette semence de sachets aurait pu être éliminé par la pose d’une simple clôture en grillage autour de la décharge pour empêcher le vent de les emporter. En période sèche, c’est l’incinération par le feu de ces déchets qui pose problème en plus de voir le stade copieusement bombardé par l’ocre fumée et l’odeur insupportable du plastique brûlé. A noter que le feu grignote le tissu végétal et même des oliviers appartenant à des particuliers. Ce feu attisé par les vents dominants nécessite le plus souvent l’intervention des pompiers pour le circonscrire et limiter les dégâts. Ce lieu où a été aménagée cette décharge publique peut servir à tout sauf pour le dépotoir d’ordures, sa délocalisation, dans les meilleurs délais, est une opération qui doit bénéficier d’une priorité absolue de la part des gestionnaires de cette commune.
Oulaid Soualah