Les gardes communaux marcheront le 18 février

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Les gardes communaux ne comptent pas faire marche arrière.

En effet, ils ont opté pour l’organisation d’une marche nationale, le 18 du moins en cours, à Alger, suivie d’un sit-in ouvert devant l’assemblée populaire nationale (APN) . Cette décision a été prise suite à la rencontre qui a eu lieu, jeudi dernier, à Alger, et  qui a regroupé les délégués des gardes communaux venant de 24 wilayas. De ce fait, la célébration de la journée nationale du «Chahid» sera marquée, cette année, par une marche nationale, initiée par les agents de la garde communale. « Nous avons choisi le 18 février, qui est la journée nationale du «Chahid», pour observer notre marche, car le corps des gardes communaux a perdu 4600 Chahid durant la décennie noire », a affirmé hier, Aliouet Lahlou, le délégué national de la coordination des gardes communaux. Il précisera que le point du départ de cette marche sera la grande poste jusqu’au siège de l’APN où les protestataires vont observer un sit-in ouvert. « La majorité des gardes communaux ont opté pour une autre action de protestation, car le gouvernement n’a aucune volonté de régler leur situation, par le dialogue », a-t-il dit. Ce dernier a tenu à souligner que cette action est motivée par « l’indifférence » affichée par la tutelle quant à la mise en place d’un statut particulier pour les  gardes communaux. « Nous sommes victimes de la législation du travail, car nous avons été exploité pendant la décennie noire, sans aucune loi qui protège nos droits », s’est indigné le même responsable. En mettant en exergue la détermination de ses collègues à réussir cette action. «On ne va pas faire marche arrière. Même si on est interpellé par les forces de l’ordre, on ne quittera pas la capitale, jusqu’à la réussite de la marche », a indiqué M. Lahlou. Il convient de rappeler que les agents de la garde communale réclament, entre autres, la mise en place d’un statut de police communale, l’augmentation des salaires et des pensions de retraite, qui ne doivent pas être inférieures à 25 000 DA et une prime pour ceux qui souffrent de maladies chroniques, avec une prise en charge sanitaire.

Samira Saïdj

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