L’agglomération d’Ouled Ali crie à l’abandon

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En plus de leur participation aux manifestations qui dénoncent la dégradation de leur cadre de vie, et qui sont régulièrement organisées au chef-lieu communal de Chabet El Ameur, les habitants de l’agglomération secondaire d’Ouled- Ali  réclament par ailleurs le règlement d’une multitude de problèmes spécifiques à leurs douars, et qui se sont aggravés suite aux intempéries. Les représentants de ce village, qui compte au total six 06 douars, crient leur désarrois face notamment aux incessantes et longues coupures d’électricité. Ils se plaignent également des glissements de terrain qui s’étalent sur plusieurs mètres au niveau des chemins de montagne de leur localité : « Les pluies qui sont tombées sans discontinuer ces derniers jours ont causé d’énormes dommages à nos routes, et cela risque d’empirer », s’inquiète un quinquagénaire du douar d’Imakhakhène. Ces protestataires exigent par conséquent le lancement, dans les plus brefs délais, de travaux permettant de stopper le phénomène et d’éviter une catastrophe. « Nous refusons d’être des laissés pour compte », fulmine un autre villageois, en dénonçant dans la foulée l’absence de prise en charge d’autres problèmes liés à leur cadre de vie.  Tant à Ouled Ali que dans d’autres douars environnants, et même au centre-ville de Chabet El Ameur, les citoyens souffrent de plusieurs manques, notamment celui d’eau potable, alors que de nombreuses communes voisines bénéficient de l’AEP depuis 2007 à partir du barrage de Taksebt.  « A chaque nouvelle élection, nous espérons un mieux, mais hélas, notre situation ne semble vouloir changer que pour aller de mal en pis », se désole un autre citoyen.

Salim Haddou

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