Lassés d’attendre, en vain, la concrétisation de leurs revendications, les laborantins de l’éducation montent au créneau.
En effet, les agents de laboratoire, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef) ont décidé de renouer avec la protestation afin d’exiger la prise en charge de leur plate-forme de revendications. La commission nationale des agents de laboratoires annonce un rassemblement de protestation, pour le 21 du mois en cours, devant le siège du ministère de l’Education nationale. Les agents de laboratoires ont, selon le président de cette commission, eu recours à ce mouvement de protestation afin de dénoncer « la nouvelle classification de ce corps, qualifiée d’injuste ». En effet, ce corps, qui se dit classé au bas de l’échelle, par rapport aux autres corps de l’éducation nationale, revendique son intégration dans le secteur, conformément au décret exécutif 08/315. Cet organisme syndical estime qu’il est nécessaire, voire « impératif que les agents de laboratoires bénéficient de toutes les primes et indemnités dont bénéficient actuellement les autres corps de l’éducation ». Il y a lieu de rappeler que les agents de laboratoires réclament « le droit à la prime de pédagogie et celle de qualification, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service, la délimitation des missions des ouvriers professionnels, la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l’augmentation de la prime de rendement à 40% pour tous les corps communs ». Les protestataires revendiquent également « l’application de la note de titularisation et l’ouverture de nouveaux postes budgétaires ». Les laborantins de l’éducation demandent aussi « la révision à la hausse des primes dites essentielles : la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport, la prime de rendement ainsi que la prime de service permanent ».
L.O.Challal