Les collégiens du CEM du Chahid Bounzou Zoubir, du village Seddouk Ouadda, dans la commune de Seddouk, ainsi que les habitants de la cité des enseignants située à proximité ne cessent de crier leur raz le bol à qui veut bien les entendre et leur venir en aide suite à l’état piteux de la piste qui les desserve. « Ce CEM crée, durant les années 80, est toujours desservi pas une piste qui ne possède même pas un caniveau pour le drainage des eaux pluviales, ce qui fait que cette piste est tout le temps ravinée en hiver », dira un parent d’élève qui a dévoilé aussi d’autres carences. « A la construction de ce CEM, les pouvoirs publics ont réalisé des escaliers en béton qui servaient de raccourci aux élèves et conçus aussi dans l’optique de leurs éviter d’emprunter, matin et après midi, la route où circulent, à vive allure, les automobilistes. Ces escaliers sont complètement délabrés, depuis quelques années, déjà. En 2006, l’APC, prenant en compte les doléances des notables et des parents d’élèves, a voté un budget pour leurs réparations. Ce projet, tombé à l’eau, n’a jamais été réalisé. Les collégiens et les élèves de l’école primaire n’utilisent plus ces escaliers, ils empruntent la grande route, à grande densité de circulation, en passant par des trottoirs étroits, de moins de 50 cm de largeur à certains endroits, enserrés entre autres entre la chaussée et les clôtures en barbelés ou en cactus. Les ralentisseurs, érigés par l’APC, il y a environ dix ans, n’arrêtent plus les chauffards roulant à vive allure mettant en danger la vie des écoliers. Les parents d’élèves médusés, par cette négligence des autorités locales qui dure, se demandent quand l’APC décidera à poser d’autres ralentisseurs dans l’endroit», déplora notre.
L.Beddar
