La rue, menant du rond point Imazghen vers le CEM l’indépendance et le stade communal, est dans un piteux état, frisant l’impraticabilité. La chaussée est saturée de géants nids de poules et les trottoirs sont totalement défoncés, ce qui entrave la marche des piétons. Au moment des pluies, cette rue qui se dégrade du jour en jour devient une marre géante. Les écoliers du CEM précité et les piétons, qui traversent quotidiennement cette route, sont les plus touchés par ce désastre dont plusieurs ont vu et pas une fois leurs habits éclaboussés d’eau boueuse jetée par les roues d’une voiture de passage. Pourtant cette rue, la plus importante de la ville de Seddouk, desserve trois cités urbaines (Bouhia, kebbi et celle des enseignants) un stade, des agences Sonelgaz, OPGI et SAA, un complexe sportif, une mosquée, deux lycées, une polyclinique, un jardin de loisirs pour enfants. Elle desserve, également, des villages Takaâtz et zounina via la cité Mikouchadhen. Il y a six ans de cela, cette rue située au centre ville qui est, d’ailleurs, le reflet de la dégradation du cadre urbain à Seddouk, a bénéficié d’un projet pour son aménagement.Un projet qui n’a jamais été réalisé comme la dizaine d’autres qui ne sont pas encore réalisés ou dont les travaux ont été lancés puis abandonnés. Exorbitante, l’inadéquation entre les pouvoirs publics qui donnent sans compter des projets pour cette commune et les responsables chargés de leurs suivis qui ne se soucient guère de leurs réalisations, ignorant peut être que les seuls perdants dans ce laissé aller sont les citoyens qui voient leur cadre de vie se dégrade du jour en jour.
L. Beddar.