Les villageois de la localité de Béni Melli, relevant de la commune d’Aomar, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se plaignent de la détérioration du CW125, reliant leur hameau au centre-ville de la commune, sur une distance de sept (07) kilomètres. Ainsi, c’est par une pétition adressée aux autorités locales et même au premier magistrat de la wilaya, dont une copie nous a été remise, que ces villageois se disent « oubliés » par les responsables locaux. En effet, les signataires, au nombre de 52, insistent sur le fait que leur village est « enclavé et coupé du reste du monde du fait de l’état catastrophique de la route », ont-ils indiqué. Un peu plus loin, les requérants interpellent les pouvoirs publics sur le fait qu’à cause de l’impraticabilité de ce chemin de wilaya, les transporteurs privés rechignent à l’arpenter : « Nous sommes abandonnés par tous ! Même les transporteurs privés refusent de desservir notre village. De ce fait, on se retrouve isolés, même dans les cas extrêmes », se sont-ils plaints. Par ailleurs, les auteurs de ce document dénoncent énergiquement « le laxisme et le laisser aller » de leurs élus. Ces derniers sont, d’après les villageois, « responsables de cette situation lamentable», ajoutent-ils. Il est vrai que ce chemin de wilaya est cabossé sur divers endroits, où les nids de poules et autres crevasses y sont légion. Même constat a été fait du côté du chemin communal menant d’El Madjène vers Chaâbet Yekhlef, deux localités situées au sud du chef-lieu communal d’Aomar, respectivement à deux et quatre kilomètres.
R. B.