Un énorme mélange de gravats, ordures et débris de matériaux de construction se situe à moins de 10m du portail d’entrée de la nouvelle école primaire du chef-lieu communal. Des immondices en forme de monticule et d’énormes coulées de boue guettent les élèves de la dite école sans que cela ne gène personne, ni les responsables locaux, l’APC en premièr, ni ceux de cet établissement, ni même leurs parents. Ce tas d’ordures, qui couvre ces lieux depuis plusieurs mois, s’est formé dans un terrain vague entre cette école et deux blocs résidentiels, et autour duquel d’autres ordures éparpillés par des bêtes errantes et le vent jonchent le sol qui achève d’apporter une touche finale à un décor des plus répugnants. Pire encore, ces lieux sont aussi un point de chute des eaux pluviales drainées par un reste de fossés d’évacuation qui y disparaissent à l’endroit même le transformant en une mare d’un liquide noirâtre qui charrient dans son sillage tous les détritus du gros centre urbain et qui forment un dépôt qui pourrit lentement. Ce lieu côtoyé aussi par le CEM 27 juin et le siège de la gendarmerie est sans conteste le plus sale dans la commune de Saharidj. Cet endroit reçoit aussi l’eau provenant des innombrables et éternelles fuites d’eau qui surviennent sur un réseau de distribution ancien et vétuste que l’usure transformée en passoire notamment celui aménagé le long du boulevard central qui semble, lui-même, avoir subi un pilonnage intensif et qui affiche un état de délabrement fort avancé après avoir bénéficié d’une opération de revêtement.
Oulaid Soualah
