La fièvre électorale monte d’un cran

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l Si les premiers jours de la campagne électorale étaient moroses à Bouzeguène, la situation s’est animée à partir de mardi dernier. En effet, il a fallu le passage des responsables nationaux des formations en lice, pour les prochaines partielles pour que l’attention des citoyens soit attirée. Cela a coincidé avec l’apparition des premières affiches, qui n’ont été placardées qu’après une semaine du début officiel de la campagne électorale. Ainsi, les citoyens découvrent les listes avec les photos des candidats. Après celles du RCD viennent celles des Indépendants, du FLN et du FFS. Les murs du chef-lieu sont orné et les rencontres avec la population multipliées. Les gens s’arrêtent donc individuellement ou en groupe devant les affiches pour s’informer sur les postulants aux commandes de l’exécutif local. Ainsi, un intérêt pour la chose se manifeste et les discussions tournent souvent sur le choix à faire. Le jour “J” voter ou pas ? Qui choisir ? Qui serait le mieux placé pour apporter un plus à la localité ? Les intentions sont donc variées. Si certains ont retrouvé les affinités politiques d’antan, d’autres ont préféré “tenter” avec les nouveaux venus. Dans leurs discussions, certains portent leur choix sur les partis politiques, d’autres sur les hommes qui composent la liste proposée.Dans la rue ou au sein des foyers, l’élection est devenue le sujet d’actualité. Ainsi, tout un chacun espère voir un postulant adéquat pour la gestion de “sa république locale”.Du côté des candidats, les sorties se multiplient. Axant sur un travail de proximité, un défilé de candidats dans tous les villages est constaté. Certains expliquent leurs programmes, d’autres rappellent leur passage “positif” à l’exécutif, d’autres encore axent sur un passage “négatif” de l’autre.Ce qui est tout de même à retenir, est qu’une certaine compétition politique s’est installée, ce qui fait rappeler à beaucoup les toutes premières consultations électorales pluralistes dans le pays, bien que beaucoup de choses aient changé.

N. Boukella

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