La commune de Maâtkas, forte de ses 36 000 habitants répartis sur plus de 45 villages et hameaux, a vu le nombre de ses élus passer à 19 au lieu des 11 comme auparavant. La commune est, pour ainsi dire, lésée par le code communal qui ne lui destine que quatre vice-présidences, le même nombre que les communes totalisant moins de 1 000 habitants.
Mais voila qu’on demande aux élus de désigner uniquement 2 vice-présidents pour être permanisés et rémunéréscorrectement. C’est dire que la stabilité de l’exécutif peut à tout moment battre de l’aile. A rappeler que la majorité de l’APC de Maâtkas est formée par une coalition formée par les élus du MPA (8 élus) et 2 élus parrainés par le MEN. M. Brik Hocine, un des vice-présidents issu de la formation d’Amara Benyounès, réclame : « Nous avons mené une campagneélectorale sur la base de 4 vice-présidences à pourvoir. L’installation du maire et de l’exécutif s’est faite sur les mêmes bases. A présent, on ne retient que 2 vice-présidents. C’est comprendre que notre coalition est fragilisée et peut, à tout moment, s’effriter. Nous réclamons la permanisation de tous les vice-présidents pour plus de stabilité et pour une prise en charge sérieuse des préoccupations de la population qui nous a élus ». A signaler que l’exécutif de Maâtkas est animé d’une bonne volonté et est prêt à relever le défi, celui de développer la commune et de se mettre au service des citoyens, mais cela a forcément un prix, car, comme dit le dicton, « toute travail mérite salaire ». Les élus espèrent que le ministère de l’Intérieur les rétablisse dans leur droit. A signaler que plusieurs communes, où il y a eu coalition entre plusieur formations politiques, vivent le même problème.
Hocine T.