«Le réseau d’assainissement du chef-lieu sera refait»

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Si actuellement, en saison hivernale, les odeurs dégagées par les eaux usées rejetées dans l’oued ne gênent  que modérément  les passantset les riverains, ce n’est pas du tout le cas en été où personne n’ose ouvrir ses fenêtres.

Tous les exécutifs qui se sont succédé à la tête de l’APC d’Aït Yahia Moussa, ces dernières années, n’ont pas pu régler ce problème. Interrogé sur la prise en charge de cette situation, le nouveau maire dit que, lui et son équipe, ont inscrit ce problème parmi leurs priorités. « Nous allons établir une fiche technique pour tout le réseau d’assainissement du chef-lieu, surtout avec la réalisation de nouveaux immeubles. Nous allons tout faire pour qu’une enveloppe financière conséquente soit accordée à cette opération », nous a répondu, M. Said Bougheda, l’édile d’Ait Yahia Moussa.Et de poursuivre:  » Certes, ce ne sera pas facile, mais nous y arriverons ». Il faudra noter que le réseau actuel est vétuste et ne pourrait couvrir tous les rejets de la localité surtout avec le développement démographique et les nouvelles réalisations.  En plus des logements en voie de réalisation et ceux attribués ces dernières années, il y a également le lycée et le nouveau collège qui auront besoin d’un réseau aux normes requises.  Il serait peut-être temps de prévoir une mini-station d’épuration ou, à défaut, des bassins de décantation afin d’épurer les eaux usées déversées dans l’oued, pour éviter toute contamination de la nappe phréatique, surtout quand on sait que tout au long de cette rivière qui longe la RN25, jusqu’à Assif N’Tleta, il y a des puits qui alimentent la population en eau potable, notamment en été. L’édile nous a appris, par ailleurs, que le projet d’assainissement du village Chérifi, sis sur les hauteurs de la commune du côté de Sidi Ali Bounab, a été confié à une entreprise et que toutes les oppositions en rapport avec les projets dont ont bénéficié les villages ont été levées, à l’exception de ceux du village d’Ath Attella.    

           

Amar Ouramdane 

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