Fermée depuis plusieurs mois, la route de l’hôtel d’Aïn El Hammam n’est pas près d’être remise à la circulation. `
Endommagée depuis le mois de février, suite à un affaissement de terrain, elle est devenue impraticable depuis.
« C’est tout juste si l’on peut l’emprunter à pied » nous dit un habitant du quartier qui nous cite maintes difficultés générées par ce « laisser-aller » auxquels ils font face quotidiennement.
« Le prix de la course d’un taxi est passé du simple au double puisque la distance est maintenant plus grande, sans compter les pertes de temps. Pour aller à la daïra distante de trois cents mètres de mon domicile, je dois faire tout un détour pour y être plus d’une demi heure plus tard ».
les nombreux autres riverains abondent dans le même sens indiquant qu’ils sont « contraints à un long détour pour accéder à la sortie Ouest de la ville ».
Pourtant l’importance de cette voie, n’est plus à démontrer du fait qu’elle dessert de nombreuses propriétés privées, en plus de l’auberge de jeunes, du centre de formation professionnelle et surtout de la Protection civile dont la caserne se trouve sur les hauteurs.
Pour une simple intervention, les pompiers sont obligés de parcourir près de deux kilomètres, en risquant de s’empêtrer dans les embouteillages de la ville, alors qu’auparavant la bretelle, fermée, leur permettait de gagner la ville en quelques minutes.
Par ailleurs, cette route appelée aussi, boulevard de la Révolution, représentait un raccourci pour les automobilistes, venant d’Iferhounene ou d’Ath Bouyoucef, désireux d’éviter la circulation, souvent dense, du centre-ville.
La remise en état de cette voie qui fait partie du réseau routier urbain a trop duré.
Les riverains sont en droit d’exiger sa réouverture au plus tôt.
A. O. T.