Le mur d’enceinte menace ruine

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La dégradation avancée des locaux de ce lycée, rapportée à plusieurs reprises sur ces mêmes colonnes et dénoncée à travers de nombreuses correspondances adressées à toutes les instances par l’association des parents d’élèves, ne semble préoccuper personne. Certaines parties de l’édifice en deviennent de véritables dangers pour les élèves. C’est le cas du mur d’enceinte du côté supérieur, long de quelques 80m sur 4 de hauteur qui a tendance à s’incliner dangereusement depuis plusieurs années déjà.  Il menace de s’écrouler à tout instant et d’écraser le gymnase qu’il surplombe. La raison de cette dégradation est le fait que le terrain sur lequel a été bâti le lycée est le point de chute des eaux pluviales drainées par le profond ravin Ighzer Iouvaz. Ce dernier est long de quelques 04km et pour lequel le mur évoqué fait office de digue sur laquelle viennent mourir les fréquentes crues hivernales. Un mur qui finira tôt ou tard par céder sous la poussée de l’énorme masse d’eau qui s’y accumule et qui le fragilise de manière discontinue. Reste à espérer que le jour où il chutera, le gymnase et la cour seront vides. Selon les dires de plusieurs parents d’élèves rencontrés à proximité de cet établissement, l’eau a fini par pratiquer des orifices par lesquelles elle s’engouffre pour noyer la cour qui se transforme en piscine à chaque averse de pluie. Cela concernant la partie supérieure de l’établissement. Quant au côté inférieur, c’est la route qui pose problème avec d’innombrables fuites d’eau sur une conduite d’AEP que l’usure a transformée en passoire. D’énormes  flaques d’eau se forment devant l’entrée, à cause d’abord du sol plat en ces lieux, d’une complète dégradation du bitume et du passage de toutes sortes d’engins agricoles et des travaux publics qui achèvent de détériorer cette voie d’accès. Qu’on sorte du lycée ou qu’on y entre, on est contraint d’avoir les pieds dans de l’eau sale et polluée. Notons enfin que le lycée de Zouzamen, opérationnel depuis 1991 et qui accueille 400 élèves, n’a depuis bénéficié d’aucune opération d’entretien, d’où son aspect global usé et sale. Espérons que cette fois les gestionnaires de ce secteur daigneront se manifester ne serait-ce que pour prendre en charge les ouvrages menaçant ruine.        

O. S.

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