Plusieurs sit-in observés hier

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Les travailleurs du secteur des travaux publics ne décollèrent pas. Hier, ils ont organisé des sit-in au niveau des  directions des régionales, à l’échelle nationale. En dépit de la déclaration du tribunal administratif d’Alger portant sur «l’illégalité» du mouvement de grève annoncé par la fédération nationale des travaux publics, affiliée au SNAPAP, pour les 25, 26 et 27 du mois en cours, cette dernière ne compte pas renoncer à ses actions de protestation. « Après la décision de la justice, nous avons décidé d’annuler notre débrayage et de le remplacer par l’organisation des sit-in au niveau de toutes les DTP», a affirmé hier, Hamid Tekerbouche, le secrétaire général de la fédération. Celui-ci a fait état, également, d’un autre rassemblement national  qui sera organisé demain, au niveau du siège du département de Amar Ghoul, «nous avons fait un appel à tous les ouvriers des DTP de toutes les wilayas, pour qu’ils viennent en masse participer au rassemblement qui aura lieu, demain, devant le département de la tutelle», a ajouté le même responsable. Il est utile de souligner que les protestataire n’ont pas pu tenir leur sit-in prévu, hier, devant le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, «à cause du dispositif sécuritaire qui a été mis en place», a noté M.Tekerbouche, en précisant que la tutelle continue toujours à faire la sourde oreille quant aux revendications des travailleurs : «après le sit-in que nous avons tenu avant-hier, devant le siège de la tutelle, cette dernière n’a apporté aucune réponse à nos doléances. Il n’y a que la répression et les menaces», s’est indigné le SG de la fédération. La même organisation syndicale réclame, entre autres, l’intégration des contractuels, l’application des textes de lois régissant la DTP et  la prise en charge totale des victimes des accidents du travail. Les protestataires mettent en avant, également, une majoration salariale de 100%, la revalorisation des indemnités, ainsi que l’ouverture du dialogue avec les travailleurs, au niveau national et local.    

Samira Saïdj

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