…Et 4 autres, en fuite, condamnés à perpétuité

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Le tribunal criminel, près de la cour de Tizi-Ouzou, a prononcé lors d’une assise tenue, jeudi dernier, la réclusion contre quatre terroristes en état de fuite, dont l’émir de Sériat de Boghni, répondant aux initiales B. A., le surnommé « Soheïb». Différentes autres condamnations ont été prononcées par le même tribunal à l’encontre d’autres éléments pour adhésion et soutien à un groupe terroriste armé. En effet, l’affaire remonte, au mois d’avril dernier, suite à des investigations qui ont été entreprises par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de la sûreté de Draâ Ben Khedda qui ont réussi à démanteler un réseau de soutien et de logistique. L’identité de certaines personnes, qui activaient confidentiellement, au profit des groupes terroristes, ont été révélées. Il s’agit, en l’occurrence, du nommé Z. A. appelé « Mandela », ainsi que S. A. et K. R. Le premier accusé a reconnu les faits qui lui ont été attribués. Cet individu était en relation directe avec des terroristes, notamment B. A. et K. M., de la wilaya de Bouira, ainsi qu’un autre répondant aux initiales B. R. de la wilaya de Chlef, et répondait à tous leurs besoins. Un téléphone portable lui avait été donné par le terroriste K. M. pour qu’il leur communique des informations relatives aux déplacements des forces de sécurité et aussi pour qu’il procède à des repérages en vue d’éventuels actes terroristes, notamment les kidnappings des personnes riches pour demander des rançons. Le reste des terroristes ont tous nié les accusations portées contre eux devant le juge d’instruction.            

Samira Bouabdellah

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