Quelques 190 000 nouvelles places pédagogiques sont disponibles pour la deuxième session de la rentrée de la formation professionnelle, qui aura lieu aujourd’hui, selon le ministre du secteur.
Près de «70 000 de ces places sont dans le cadre de l’apprentissage, 66 000 pour la formation résidentielle et 30 000 places pour la formation à distance », a affirmé le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, à l’APS, en précisant que le nombre de places offertes, durant cette deuxième session, a évolué de 4% par rapport à la rentrée de février 2012. Le ministre a fait savoir, également, que cette rentrée va connaitre l’application d’une nouvelle nomenclature des spécialités, qui a intégré les besoin en formation qui sont apparus ces dernières années, et des spécialités nouvelles, liées au développement de la technologie, et d’autres tenant compte des spécificités locales, selon, M. Mebarki. «Dans le cadre de la mise en œuvre progressive de la nomenclature des spécialités de 2012, 13 spécialités nouvelles ont été programmées pour cette rentrée, à savoir celles de grutier, poseur de canalisation, agent forestier et soudeur dur, tôle et profilés », a-t-il fait savoir. Concernant des établissements du secteur privé de la formation professionnelle, le même responsable a fait état de 10 000 places pédagogiques qui sont disponibles dans ces structures, mettant en exergue le rôle important que joue le secteur privé dans la formation des jeunes. « Le secteur privé apporte pour le secteur une contribution non négligeable, à coté du secteur étatique», a-t-il noté. En évoquant le monde rural, le ministre a indiqué que son département a développé des dispositifs particuliers au profit des femmes rurales ou au foyer et aux personnes aux besoins spécifiques. « 7 000 nouvelles places pédagogiques sont offertes pour la formation en milieu rural pour cette rentrée », a-t-il souligné.
Les travailleurs commence par une grève !
Le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) appelle à un débrayage de deux jours, à partir d’aujourd’hui, au niveau de tous les établissements de formation professionnelle à l’échelle nationale, en signe de protestation contre la non prise en charge de sa plate-forme de revendications. « Cette action est une réponse au ministère qui affiche toujours son indifférence quant aux doléances de travailleurs du secteur », a affirmé hier, Djilali Oukil, le président du SNTFP, tout en annonçant le déroulement d’un rassemblement national qui aura lieu le 13 du mois en cours devant le siège du département de Mohamed Mebarki. Les protestataires revendiquent, entre autres, « la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels, avec leur intégration dans le secteur, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur ».
S. S.

