Suite au saccage dont ont fait l’objet, mercredi dernier, les locaux de la DOU, les travailleurs des œuvres universitaires, affiliés à l’UGTA, ont réagi en déclenchant une grève de quatre jours, depuis hier, pour « dénoncer cet acte de vandalisme et exiger des responsables plus de sécurité ». Pour rappel, la DOU de Béjaïa a subi, mercredi dernier, un deuxième acte de saccage, après celui du début de l’année. Cette fois, les assaillants, un groupe d’étudiants dont on ne connait pas réellement les motifs, avaient ciblé les dossiers des travailleurs qu’ils ont brûlés sur place. Cet acte a suscité une grande indignation dans les rangs des travailleurs. « Notre dignité avant tout ! Nous n’accepterons pas de travailler dans des conditions pareilles », clame un travailleur de la DOU. De son côté le SNAPAP a réagi à cette énième agression par un communiqué dans lequel il a appelle les travailleurs à « observer, à partir de demain, une grève de deux jours », pour, d’une part, dénoncer le climat d’insécurité qui règne à l’université et d’autre part, réitérer les revendications des travailleurs de ce secteur, portées à travers un mouvement de protestation depuis plusieurs mois. Le syndicat appelle l’administration à un «dialogue sérieux pour trouver une solution aux problèmes des travailleurs en grève », peut-on lire à travers le communiqué. Pour leur part, les travailleurs de la cité universitaire Nouvelle Pépinière, ont appelé l’ensemble des travailleurs de l’université à un sit-in de protestation, mercredi prochain, devant le siège de la DOU, pour dénoncer l’insécurité.
M.H. Khodja
