La révision de la Constitution est bel et bien au menu.
C’est ce qu’a affirmé hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge de l’ouverture de la session de printemps de l’Assemblée populaire nationale, ajoutant qu’un « débat sera ouvert, à ce propos, au niveau du Parlement. » Il a rappelé que le projet restait un engagement du président Bouteflika qui en avait fait part précédemment. C’était lors d’un discours en avril 2011. Bouteflika avait alors fait part de ses intentions de revoir la Constitution. Il avait même annoncé la mise en place d’une commission constitutionnelle composée de politiques et d’experts en droit constitutionnel pour entamer une réflexion sur les amendements projetés. « Elle (la commission) me fera des propositions dont je m’assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société avant de les soumettre à l’approbation du parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire », avait déclaré en substance Bouteflika. Il avait souligné que pour couronner l’édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importait d’introduire les « amendements nécessaires » à la Constitution du pays. La déclaration de Sellal est donc venue comme un rappel comme le cap est toujours maintenu. Sellal n’a pas pour autant précisé une fourchette, encore moins une date précise dans le temps pour la dite consultation. Sauf que sa déclaration suggère que l’amendement aura lieu avant la prochaine présidentielle et non après, l’ayant réaffirmé comme un engagement de Bouteflika. Au plan économique, le Premier ministre a clairement laissé entendre que son gouvernement veille sur l’équilibre régional. Ainsi, dira t-il, le gouvernement est « déterminé à faire en sorte que l’ensemble des régions du pays connaissent le même niveau de développement. « Nous sommes déterminés au niveau du gouvernement à faire en sorte que l’ensemble des régions, particulièrement celles des Hauts plateaux et du sud, rejoignent le même niveau de développement que celui du nord », a déclaré M. Sellal. Il a également indiqué que sa dernière visite à Illizi lors de la célébration du double anniversaire du 24 février a été une occasion pour se réunir avec les autorités locales et les représentants de la société civile. « J’avais fait un appel à Illizi en direction de la jeunesse de la wilaya pour participer avec nous à ramener le calme et la sérénité au niveau de cette région et je pense que cet appel a été entendu », a-t-il conclu.
R. N.

