De la boue dans plusieurs quartiers du chef-lieu

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Si les précipitations, de ces derniers jours, n’ont pas causé de grands dégâts sur les axes principaux de la ville de Béjaïa, comme le boulevard Krim Belkacem et la route des Aurès, où les canalisations d’évacuations des eaux pluviales ont été nettoyées et redimensionnées, il n’en est pas de même dans les autres quartiers.  Au niveau de la cité périphérique d’Imahdyène et de la cité douanière, où les routes ne sont pas urbanisées ni même goudronnées, les habitants pataugent littéralement dans la boue. Il est très difficile de circuler à pied, tant les flaques d’eaux boueuses couvrent quasiment toutes les surfaces qui devaient faire office de route. Par endroit, on s’enfonce jusqu’aux mollets, puisque tout est couvert par les eaux. Les automobilistes ne savent plus par où faire passer leurs voitures, ils ignorent, en effet, tout de la profondeur des crevasses. Ailleurs, du côté de Taghezouit ou de Tazeboudjt, cités situées également dans des quartiers en forme de cuvettes, la situation n’est pas plus reluisante à chaque intempérie. La majorité des quartiers de la ville de Béjaïa sont situés sur des piémonts, ce qui fait qu’au niveau des routes qui ne sont pas bitumées ou dont les avaloirs ne sont pas entretenus, les eaux en furie, ruisselant vers le bas, ravinent les chaussées en y creusant de profondes tranchées, charriant sur leur passage des tas de gravier et autres matériaux de constructions déposés au bord de la route en attente d’être utilisés. Les plus touchés par cet état de fait, sont notamment les habitants de Tala Merkha et d’Ihaddaden Ouadda 

B. Mouhoub

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