Le transport, un calvaire au quotidien

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Le manque de bus et de fourgons de transport de voyageurs reliant Attouche, dans la commune de Makouda, à la ville de Tizi-Ouzou, perdure depuis des années. 

Les habitants de ce grand village souffrent le martyr. Le problème a été posé à maintes reprises par le comité de village, mais il n’a, à ce jour, pas été résolu. A chaque fin de journée, des dizaines habitants d’Attouche attendent des heures au niveau l’ancienne gare de la ville de Tizi-Ouzou dans l’espoir de voir un fourgon ou un bus arriver. La plupart sont des travailleurs ou des étudiants, dont beaucoup de femmes. Le scénario se répète quotidiennement. Les voyageurs de Attouche sont contraints parfois de payer une place pour Tigzirt, à 70 dinars, pour pouvoir rentrer, alors que le prix vers Attouche est de 30 dinars seulement.  Il faut dire que les transporteurs de Tigzirt qui passent ces derniers temps par Attouche ne veulent rien entendre concernant un éventuel rabais pour les voyageurs de Attouche, car pour eux, ce serait un manque à gagner. Une attitude qualifiée de dictat par les voyageurs. « C’est inadmissible de nous laisser chaque jours à Tizi-Ouzou, les transporteurs de d’Attouche doivent assurer leur service convenablement. Pour ceux de Tigzirt, eux aussi doivent nous transporter au coût réel de la place. C’est leur ligne, non ? », Nous déclara d’un air coléreux une femme rencontrée, avant-hier vers 18 heures à l’ancienne gare de Tizi-Ouzou. Les citoyens lancent un véritable cri de détresse. Ils espèrent l’intervention de la direction des transports pour mettre un terme à leur calvaire. « Je ne rentre chez moi, après ma sortie du travail, qu’après 19 heures, faute de moyens de transport. Pourtant, notre village est à peine à 15 minutes. Parfois, nous sommes obligés de prendre des taxis clandestins à raison de 300 dinars la place », enchaina un autre voyageur d’Attouche.                      

 Z. Fellas

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