Pas moins de 100 familles, occupant de vielles masures délabrées, attendent avec impatience d’être recasées, nous apprennent les responsables de la municipalité d’Amalou. « Il y a des habitations précaires à travers tous les villages de notre commune. A toutes ces bâtisses délabrées, il convient d’ajouter aussi la cité du village Biziou qui abrite pas moins de 64 familles, vivant depuis les années 60 dans des conditions d’extrême précarité », soutient M. Azzoug, le maire d’Amalou. Pour sortir ces infortunées familles de l’ornière, le P/APC souhaite l’affectation d’un programme consistant en la résorption de l’habitat précaire (RHP) au profit de la circonscription. Un programme dont la commune n’a jamais bénéficié et qui émarge toujours aux abonnés absents. « Nous avons sollicité le wali à ce sujet, mais nous n’avons pas eu de réponse », se désole M. Azzoug. Pour réaliser d’éventuels programmes, l’édile propose des réserves foncières relevant du domaine privé de l’Etat, qui se trouvent dans la vallée de la Soummam. Par ailleurs, les mal-logés d’Amalou fondent beaucoup d’espoir sur la perspective d’inscription de logements à caractère social au bénéfice de la circonscription. « Nous avons sollicité les autorités concernées maintes fois. Hélas, nos demandes de logements sont restées lettre morte », confesse un père de famille du village Tighermine. « J’ai vu naître et grandir mes enfants dans des conditions misérables. Cela dure depuis plus de 50 ans, et aucune solution ne semble encore se profiler à l’horizon pour nous tirer des ténèbres », fulmine un vieillard résident à la cité de Biziou.
N. Maouche