La coordination des comités des villages reçue par le wali

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Les représentants des villages de la commune de Béni Douala, aux côtés des membres de la famille d’Ali Laceuk, ont tenu, hier matin, un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, ils étaient près d’une quarantaine, notamment les chefs des différents comités de villages de Béni Douala, à avoir fait le déplacement, hier. Ils manifestaient leur soutien à la famille Laceuk qui n’a plus de nouvelles de son fils Ali depuis 19 jours. Dans la matinée, ils furent reçus par le wali de Tizi-Ouzou, au niveau du siège de la wilaya. Après les avoir écoutés, M. Bouazghi les a orientés vers M. Bellabes, chef de sûreté de Tizi-Ouzou. Par la suite, ils se sont rendus au tribunal de Tizi-Ouzou où ils ont discuté avec le procureur chargé de l’affaire. « Nous avons été reçus et écoutés par le wali de Tizi-Ouzou, qui nous a par la suite dirigés vers le chef de sûreté. Une fois au commissariat central, le chef de sûreté nous a expliqué que ses services ne pouvaient rien faire d’autres que d’exploiter toutes les pistes. Il nous a également précisé que l’affaire été bloquée au niveau du procureur et que dans ces cas-là ils étaient pieds et poings liés », nous a confié Mohand-Amokrane Laceuk, frère du disparu. Ces représentants de la population de Béni Douala se sont ensuite rendus au tribunal de Tizi-Ouzou pour s’entretenir avec le procureur qui, rappelons-le, avait dû relâcher le suspect, faute de preuves qui auraient pu l’inculper. « Ensuite nous sommes allés voir le procureur. Il nous a dit qu’il était impossible de convoquer à nouveau l’accusé puisque aucun élément nouveau n’est venu prouver son implication dans la disparition. Je ne vois d’ailleurs pas quels autres éléments nous pourrions leur fournir ! Nous leur avons tout dit, notamment que cet individu est la dernière personne à avoir vu Ali », indique notre interlocuteur. Il conclura : « Nous prévoyons d’organiser des actions d’envergures. Mais nous allons décider de tout cela lors des réunions que tiendront les comités de villages ».          

       

 Samira Bouabdellah

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