Inauguré à l’occasion de la journée du Chahid, et baptisé du nom du martyr de la révolution ‘’Yahiaoui Slimane’’, le foyer de jeunes du village Imaândène, situé à quatre kilomètres à l’ouest du chef-lieu de commune, abrite diverses activités et est devenu un lieu de rencontre pour les jeunes du village. « La réalisation de cette structure fut pour nous une bouffée d’oxygène. Nous en sommes très heureux d’autant plus qu’elle est très bien située », nous ont déclaré plusieurs jeunes. Néanmoins, et concernant sa gestion, aucune décision officielle n’a été prise, ni du côté de l’APC, ni de celui de la direction de la culture. C’est l’association culturelle ‘’Thikti’’ du village qui s’en charge pour le moment. « Depuis sa réception, c’est notre association culturelle qui s’occupe de la gestion de la structure. Plusieurs activités y sont encadrées et font le bonheur des jeunes du village. Malheureusement, et jusqu’à présent, les locaux sont vides. Il n’y a ni mobilier ni matériel. Nous avons pourtant frappé à toutes les portes, mais aucun équipement ne nous a été accordé », nous déclare le responsable de l’association. Ce dernier nous fera part également de la réception d’un lot de plus de 5OO livres, offerts par la direction de la culture, mais faute de bibliothèques ou d’armoires, ces ouvrages sont encore dans les cartons. « Des membres d’autres associations nous ont informés de l’existence d’un important lot de mobilier destiné aux foyers de jeunes du chef-lieu, mais il semblerait que celui-ci attend toujours d’être distribué. Nous allons saisir le nouveau P/APC pour qu’il nous octroie au moins quelques armoires, des tables et des chaises », nous confie notre interlocuteur, précisant que son association essaie de na pas céder à l’oisiveté et organise comme elle peut les journées au foyer. « Nous avions surtout axé nos activités sur la sensibilisation à l’environnement. Notre objectif est la mise sur pied d’une troupe théâtrale et d’une chorale pour le village, et cela nous tient vraiment à cœur. Nous pourrons ainsi participer, à toutes les manifestations culturelles tant locales, régionales et même nationales », conclura notre interlocuteur.
Essaid Mouas