Après que les réseaux de gaz sont passés, le temps est donné au bitumage des chemins communaux et des pistes déjà programmés pour ce genre d’opérations. C’est au début de la semaine passée que l’entreprise a entamé le revêtement en béton bitumineux de la piste qui relie le quartier des Ath Ouméziane, dans la grappe de villages de Tafoughalt, au chemin communal desservant cette localité à partir de la RN25. » Nous sommes très satisfaits parce que les autorités communales nous ont promis cette opération. Et comme les travaux de la conduite de gaz ont été achevés, ce fut alors le tour du bitumage. Notre piste était entièrement dégradée parce qu’elle a été goudronnée en tri-couches au début des années 90. Cela fera bientôt vingt ans », nous dira un habitant d’Ath Ouméziane. De leur côté les habitants d’Iâzavène souhaitent que prochainement, ce sera leur chemin qui sera pris en charge. » Avec les travaux effectués le long de notre route, il y a eu beaucoup de dégradations. Il est temps qu’elle soit bitumée de nouveau », estimera de son côté un membre du comité de ce quartier. À Tafoughalt, il faut dire que le réseau routier a bénéficié de nombreuses restaurations. En plus de la piste allant de la mosquée du village jusqu’à Ath Abdellah qui a été bitumée sur plus de trois kilomètres, la totalité des chemins où ne peuvent pas passer de gros engins ont été bétonnés. Actuellement, nombreux sont les automobilistes qui espèrent qu’une enveloppe financière soit débloquée pour la piste bien aménagée qui va de Tamda Ali (RN25) vers Ath Ouméziane sur environ mille cinq cents mètres linéaires. » Si cette piste était bitumée, elle nous permettra d’éviter la pente raide de Vouhadj conçue essentiellement pour les camions militaires de l’armée française durant la guerre de libération nationale, car son tracé n’a pas été rectifié », nous dira un transporteur de voyageurs par fourgon. Une autre opération de bitumage en BB est en cours sur le chemin communal reliant les villages d’Agouni Ahcène, d’Imzoughène et d’Ath Moh Kaci à la RN25, dégradé lui aussi par des travaux. C’est dire que le secteur des travaux publics se taille la part du lion dans cette municipalité qui, il y a quelques années, avait un réseau routier des plus piteux de la wilaya.
Amar Ouramdane