Les habitants de la commune de Tizi N’Tleta, relevant de la daïra de Ouadhias, souffrent del’absence d’infrastructures de base,particulièrement celles destinées à la jeunesse.
Cette localité de 15 000 habitants ne dispose pas de stade qui permettrait aux jeunes de pratiquer leur sport favori. Ces derniers se retrouvent dans l’obligation de se déplacer vers Ouadhias ou Mechtras pour jouer une partie de Foot. Pourtant, la commune s’était dotée d’un stade bien équipé dans les années 2000, mais celui-ci avait été légué pour la construction d’un lycée. Même le stade à Tizgui, accordé par la wilaya, n’a pas encore vu le jour, pour des raisons que tout le monde ignore. Sur un autre volet, les trois foyers de jeunes construits à coup des millions, à l’instar de celui du village Ait El Hadj Ali, demeurent fermés faute d’équipes ou d’associations qui peuvent assurer leur fonctionnement. A ce propos, M. Mokrani, membre du comité dudit village, nous affirme : « Le foyer de jeune de notre village a bénéficié de deux ordinateurs et de quelques autres équipements, et ce depuis plus de cinq mois, mais en l’absence d’une association qui pourrait le prendre charge, le structure demeure fermée. Nous exhortons les jeunes du village de s’organiser et de la faire fonctionner ». Par ailleurs, la maison des jeunes de Cheurfa, demeure également sans activité. Les habitants que nous avons approchés indiqueront que, des années après sa réception, celle-ci n’a jamais vraiment servi. « Elle ne sert que pour des réunions». Les foyers de jeunes de Taddart Oufella et de Tassoukit sont actuellement fermés, au grand dam des villageois. M Amar-Khodja Hamid notera que « ces deux structures ne sont pas fonctionnelles à ce jour ». Notre interlocuteur lance un appel aux responsables concernés pour doter ces structures en moyens nécessaires pour leur fonctionnement afin d’inciter la masse juvénile à venir s’y adonner à des activités culturelles et autres…
Par ailleurs, les travaux du projet de bibliothèque communale, dont la municipalité a bénéficié depuis plus de cinq ans, à l’instar des autres communes de la wilaya, est toujours en stand by. Les jeunes de la localité n’ont d’autres alternatives que d’aller vers les cybercafés pour passer leur temps.
A. G.