«Les dialysés sont pris en charge royalement !»

Partager

Selon M. Sidhoum, le responsable intérimaire à la DSP de Bouira, les dialysés seraient «pris en charge royalement». En terme de chiffres de malades, Bouira, chef-lieu de wilaya, compte 122 insuffisants rénaux qui sont soignés avec 22 générateurs neufs, entièrement renouvelés entre 2011 et 2012. A Lakhdaria, 40 malades s’alternent sur 11 générateurs, Ain Bessem avec 08 générateurs reçoit 43 hémodialysés. A M’Chedallah, 24 patients sont recensés pour les 08 générateurs de l’EPSP d’Ahnif et à Sour El Ghozlane, ce sont 42 patients qui se succèdent sur les 18 générateurs installés en 2010. Il faut dire qu’à la lecture de ces chiffres, 271 personnes souffrantes d’insuffisance rénale sont recensés. Toutefois, ce nombre est en croissance si l’on prend en considération les cliniques privées. Au chef-lieu de wilaya, 33 malades sont dénombrés au niveau de la clinique Lalla Khadîdja et 39 autres dans l’établissement privé Ihsane de Bouira. Ce qui donne officiellement un total de 343 hémodialysés à travers le territoire de la wilaya. Selon M Sidhoum, la DSP assure «une couverture sanitaire irréprochable à l’ensemble des malades.» «Nous n’avons jamais connu de rupture de consommables dans nos établissements, les générateurs sont neufs et le transport sanitaire est assuré régulièrement grâce à la convention avec la CNAS…». On apprend, par ailleurs, que deux autres cliniques privées seront opérationnelles prochainement à Lakhdaria, il s’agit du centre de proximité de dialyse qui compte 08 générateurs et la clinique Meriem-Dial qui dispose de 13 générateurs. Des infrastructures qui permettront, une fois en activité de recevoir plus d’une centaine d’insuffisants rénaux. Une avancée remarquable en matière de soins, lorsqu’on se remémore qu’au début des années 2000, les dialysés devaient parcourir plus d’une centaine de kilomètres, parfois, avant de pouvoir bénéficier d’une séance d’épuration de sang, de plus, ils effectuaient toujours ces déplacements par leurs propres moyens et dans des conditions loin de répondre aux normes hygiéniques et sanitaires.

Hafidh B.

Partager