Considérant que le statut particulier du secteur de l’éducation est injuste, un groupe de syndicalistes, venant des différents syndicats des travailleurs de l’éducation, représentant, surtout, les enseignants du primaire et du moyen, s’est réuni le 12 mars dernier, au siège de la ligue des droits de l’homme (LADDH) de Béjaïa pour exiger l’abrogation pure et simple de ce statut, la réhabilitation des travailleurs de l’éducation et la réouverture des négociations pour élaborer un statut digne qui répond aux aspirations des travailleurs. A leurs yeux, lit-on dans la déclaration qu’ils ont diffusé à la presse, le statut actuel consacre des disparités et dresse les fonctionnaires les uns contre les autres, et crée plusieurs grades au sein d’une fonction et sacrifie l’expérience chèrement acquise d’une frange importantes des enseignants. Les rédacteurs de la déclaration lancent, également, un appel, à tout le personnel de l’éducation du primaire et du moyen, à une réunion qui aura lieu le 19 mars prochain pour l’installation du bureau exécutif et pour décider des actions à mener.
B. Mouhoub
