C’est une ancienne ligne de moyenne tension (MT), réalisée, selon les riverains, dans les années 1970 pour alimenter les quartiers sud du chef-lieu de la commune.le dernier pylône situé à l’entrée du siège de l’APC, enregistre des courts-circuits au moindre coup de vent.
Les lieux traversés par cette ligne étaient inoccupés lors de sa réalisation, ce qui n’est plus le cas à l’heure actuelle, vu que tout un quartier composé d’une dizaine de maisons a été réalisé au dessous de la ligne par des citoyens résidents auparavant dans des zones éparses. Ces derniers ont fui le terrorisme durant les années 1990 pour se réfugier en ces lieux, de plus L’extension du périmètre urbain étant orienté dans cette direction où d’autres édifices sont érigés à proximité de cette vieille ligne. La dilatation des fils n’a fait qu’aggraver la situation au point où la ligne est à présent à peine 04m des terrasses de tout un quartier. La Sonelgaz, qui a été saisie maintes fois par les riverains, appuyés par l’APC, a fini par réagir en dressant un devis de 120 millions de centimes, selon un élu membre de l’exécutif communal. Ce dernier soulignera que « ni les citoyens concernés qui sont de modeste situation, ni les faibles moyens financiers de l’APC ne permettent d’honorer une si importante facture du moins dans l’immédiat ». Cependant, force est de constater que cette ligne constitue un réel danger, notamment des habitations qu’elle frôle ajouté à son état d’usure d’où une solution urgente doit être dégagée immédiatement pour sécuriser les citoyens et mettre fin à la menace qui plane sur eux.
Oulaid Soualah.