Le pire a été évité de justesse, hier matin, à Barbacha, lors d’une tentative de réouverture du siège de l’APC de cette municipalité restée fermée, pour rappel, depuis les dernières élections locales.
Dans un climat tendu et de confusion généralisée, des prises de bec et même des bagarres ont éclatées entre les antagonistes (ceux qui sont pour et ceux qui sont contre la fermeture du siège de la mairie) et l’on a déploré même un blessé touché par des jets de pierres, et ce, devant les yeux de quelques élus de l’alliance, dont le maire qui, d’ailleurs, n’a pu franchir le seuil de la mairie assiégée par une foule compacte. La rumeur, qui circulait depuis quelques jours et qui faisant savoir que des habitants iraient rouvrir ce siège, n’a fait que soulever le courroux des autres qui ne cessent de jurer à qui veut les entendre que « ce siège de l’APC ne s’ouvrira qu’après le départ de tous les élus de l’assemblée et désigner un administrateur pour gérer provisoirement les affaires de la commune. » Les renforts de la gendarmerie, quelques huit véhicules tout terrain, avec à bord une trentaine d’éléments, qui était en route dès la matinée vers cette localité en ébullition, a, finalement, dû faire demi tour à mi-chemin sans atteindre les lieux d’attroupement pour ne pas envenimer les choses davantage. Le calme a d’ailleurs fini par revenir quelques instants après. Des discussions ont eu lieu et l’objectif reste de trouver une solution à « cette situation qui n’a que trop duré. » Enfin, l’on a constaté la présence forte des employés communaux qui demandent leurs salaires des quatres derniers mois impayés, ainsi que 250 employés dans le cadre de l’ANEM.
N. Touati