Les dossiers relatifs à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et au développement des municipalités rurales sont au menu de la session ordinaire de l’APW de Boumerdès, qui s’est ouverte, avant-hier lundi. Les élus de l’APW, et d’autres édiles municipaux, toutes tendances politiques confondues, ont saisi cette occasion pour se faire l’écho de la population qu’ils représentent. « Les habitants de nombreux douars d’Afir, de Dellys et de Taourga se sentent marginalisés par les pouvoirs publics, qui n’ont toujours pas pris en charge leurs différentes doléances liées à leur cadre de vie », signale un élu de cette région d’obédience RND. Le même constat a été fait, à quelques nuances près, par des élus FFS, en parlant des communes du Sud-est de Boumerdès, notamment Chaâbet El Ameur et Timezrit. « La vie dans ces contrées est insupportable », se plaignent les élus municipaux concernés en soulevant, eux aussi, de nombreux problèmes en suspens, notamment l’absence d’approvisionnement en AEP et de réseaux d’assainissement, l’insuffisance en couverture sanitaire et l’inexistence d’infrastructures pour la frange juvénile. ‘ »Il n’y a rien, vraiment rien à Timezrit, pas même un stade municipal pour les jeunes », s’inquiète encore un autre élu. Pour rappel, les services de la wilaya avaient alloué en 2012, un montant de 148.041.457.000,00 DA pour le lancement de 697 opérations au profit des différentes communes, notamment après les fortes intempéries d’il y a une année. Parmi ces opérations, seulement 142 ont été réalisées et 44 autres revalorisées. Un nouveau programme est proposé à l’APW pour le parachèvement de certains projets en cours de réalisation et la revalorisation de 46 autres opérations, avec un montant de 1.488.900.000,00 DA. Le programme de l’année en cours, qui s’élève à 2.745.198.000,00 DA, est prévu pour le lancement de 66 autres opérations spéciales, liées à l’environnement, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la santé et la réalisation d’autres infrastructures administratives. Ces fonds s’ajoutent, a-t-on annoncé à ceux des plans communaux de développement (PCD).
Salim Haddou

