Le CLA appelle à la reconstruction de l’intersyndicale de l’éducation

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Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) plaide pour la reconstruction de l’intersyndicale de l’éducation, dans le but d’unir toutes les forces syndicales pour qu’elles pèsent de tout leur poids afin d’exiger une prise en charge rapide des nombreuses revendications des travailleurs.

« Le CLA lance un appel aux syndicats du secteur de l’Education nationale pour reconstruire l’intersyndicale de l’Education et élaborer une plate-forme de revendications commune et mener des négociations collectives avec la tutelle », a-t-on appris d’un communiqué du CLA.

Ce syndicat appelle également à l’organisation d’un débat national pour évaluer la Réforme et faire participer les acteurs travaillant dans le secteur de l’Education ainsi que des spécialistes en la matière, afin de prendre les mesures nécessaires pour « réformer la Réforme ».

En outre, le CLA rejette toujours « l’application du statut particulier des travailleurs du secteur, tandis que la tutelle n’avait pas encore terminé les négociations avec tous les syndicats concernant ce Statut ».

Pour plus de précisions, le CLA estime que ce statut comporte des insuffisances que la plupart des syndicats n’ont pas manqué de dénoncer. Cette organisation syndicale dénote, par ailleurs, quelques arrière-pensées.

Il s’agit selon le CLA, « de vouloir accentuer la division entre les différents corps du même secteur, de créer une ségrégation entre les travailleurs du même corps, à savoir les anciens et les nouvelles recrues, et de vouloir inscrire les syndicats de l’Education dans une logique de concurrence pour éviter toute forme d’unité et de solidarité dans l’action ».  

Le CLA dénonce « le nouveau Statut particulier, mais continue d’exiger la réouverture des négociations autour de ce dossier afin que la tutelle prenne en charge les revendications de sa base ».

Le CLA s’élève aussi contre le caractère précaire dont sont victimes les nouvelles recrues, reçues au concours de PES, ainsi que leur affectation en tant que vacataires et, enfin, le non versement de leurs salaires après cinq mois de service.

La plate-forme de revendications du CLA tourne autour de « cinq grades de promotion au minimum pour chaque corps, octroyés automatiquement tous les cinq ans avec une réduction du volume horaire après chaque promotion, la réduction des durées d’avancement, le droit à une année sabbatique tous les cinq ans, pour des besoins de formation ou de convenance personnelle, ainsi que l’intégration des corps en voie de disparition, tels que les PEF, les MEF et les PTLT dans le Statut particulier et cela en fonction de leur expérience ».

Le CLA réclame également « une révision de la politique salariale, par l’augmentation de la valeur du point indiciaire, une retraite complète après 25 ans de service, une prime de départ à la retraite et de décès égale à 30 mois de salaire sur le budget du ministère de l’Education nationale, et, enfin, le régime indemnitaire qui doit comporter des indemnités de panier, de transport et d’acquisition d’un logement ».            

L.O. CH.  

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