Le CFPA demeure sans clôture

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Lors de son inauguration en 2008, l’annexe du centre de formation professionnelle d’Aomar ne disposait que de deux spécialités de formation, à savoir la maçonnerie et la couture. L’ensemble du personnel pédagogique et d’apprenants se comptait, d’ailleurs, sur le bout des doigts. Trois formateurs, seulement, assuraient les cours d’apprentissage pour environs trente stagiaires. Aujourd’hui, cette annexe compte de 170 apprenants. Selon le directeur de cet établissement, M. Chachou, « 40 stagiaires, filles et garçons, suivent la formation résidentielle dans la spécialité de technicien en informatique. Trois sections féminines, dont une spécialisée dans les gâteaux, suivent des cours de cuisine. Ces trois sections remembrent 130 stagiaires. Une dizaine d’autres apprentis sont spécialisés dans l’initiation en informatique ». Notre interlocuteur nous a affirmé aussi, que tous les stagiaires auront en fin de leurs formations une attestation de qualification. Une virée à l’intérieur dudit établissement, dans les salles des cours, avec le directeur, nous a permis de constater la propreté des lieux, notamment au niveau des salles de préparations culinaires. « Nous sommes satisfaits des conditions d’apprentissage qu’offre ce centre et surtout des prestations de service qui nous sont assurées par nos formateurs qui ne lésinent sur aucun effort afin de nous transmettre ce savoir culinaire… », dira une des apprenantes du groupe. Mais, à l’extérieur de l’enceinte, le constat est complètement différent de celui constaté dans les salles. La voie d’accès menant à l’institution est en nette dégradation. Des crevasses et des nids de poules jonchent la route qui ressemble à une piste. Démunie de fossés pour drainer les eaux de pluie, le bitume a disparu de la chaussée. Aujourd’hui, cette route n’est qu’un chemin médiocrement carrossable. Les services compétents devraient prendre l’initiative pour la réhabilitation de cette voie en vue de son aménagement. Pour ce qui est de la clôture du mur d’enceinte, rappelons que lors de la réception et de l’inauguration de ce centre en 2008, le wali de l’époque M. Farci, avait donné des instructions pour aménager cette clôture, mais force est de constater que jusqu’à aujourd’hui rien n’a été fait. En effet, le mur en question est érigé entre un mètre cinquante et deux mètres de hauteur et surélevé par des barreaux. Situé à proximité d’un lycée et d’une école primaire, cette annexe encourt des risques d’insécurité notamment de cambriolage. Les stagiaires rencontrés affirment avoir lancé un appel aux autorités compétentes pour aménager la clôture afin de sécuriser au plus vite l’établissement et parer aux intrusions extra-muros qui pourraient entraîner des agressions, mais en vain.                                                                  

A. B.

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