Le centre-ville suffoque

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C’est l’embouteillage au quotidien sur le tronçon de la RN26 qui traverse sur 1 km la petite ville de Raffour. Un goulot qui étrangle, au sens propre, la circulation sur ce tronçon à partir du carrefour d’Oughazi jusqu’à la sortie Est de Raffour, sur cette route qui enregistre l’un des plus importants trafics routiers de l’Est du pays, car desservant le port et l’aéroport de Béjaïa en parallèle à de nombreuses zones industrielles situées en bordure de cette axe long de quelques 100kms entre M’Chedallah et Béjaïa. Personne ne peut nous donner la moindre justification à ce phénomène, ni les services de la STP ni encore moins ceux de la sécurité chargés de la circulation routière. Personne n’a pu avancer le moindre argument convaincant. Le tronçon n’est ni étroit, ni obstrué. La voie est tout à fait libre, mais malheureusement, la circulation est loin d’être fluide, bien au contraire, les routiers mettent un minimum 30mn pour franchir ces 1000m, notamment durant les heures de pointe. Certes, le stationnement anarchique des deux cotés de la route à l’intérieur de cette agglomération gène considérablement la fluidité de la circulation, mais pas au point de la paralyser totalement durant de longues heures. Ce qui rajoute  au cauchemar des usagers de ce tronçon, c’est le fait que la même route traverse dans des circonstances équivalentes, et dans le sens de la longueur, le chef lieu de la commune de Chorfa, à quelques 02kms à l’Est de Raffour, alors que des travaux d’élargissement sont lancés sur ce tronçon qui traverse Chorfa depuis 04 mois. Cette situation accentue les bouchons avec, en plus, la présence d’engins de travaux publics en pleine action qui occupent la moitié de la route. Le cas de Raffour qui commence à faire monter la tension chez les milliers d’usagers de la RN26 doit être solutionné avant l’arrivée de la prochaine saison estivale. De nombreux automobilistes sont unanimes à déclarer qu’il suffirait de la simple présence de quelques agents de sécurité surtout durant les heures de pointe, pour mettre fin au calvaire que subissent quotidiennement les routiers sur cet axe.

 Oulaid Soualah 

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