Le chef de fil du parti de Louisa Hanoune, en l’occurrence Houma Hanafi s’est rendu lundi dernier au village Tizi N’Tifra, lundi dernier vers dix-huit heures, horaire choisi pour la tenue de son meeting pour la course à la présidence de l’APC, avec les candidats de sa liste, qui sont tous jeunes et qui se disent plus que jamais prêts à s’intéresser au domaine de la politique. Aussi parmi toutes les affiches des prétendants à la présidence de l’APC, celle du PT se singularise avec l’absence des photos de certains candidats. Il est à signaler que le meeting de la patronne du PT, Louisa Hanoune, programmé dans le chef-lieu de daïra Sidi-Aïch, n’a pas eu lieu et que l’on parle de crise au sommet de la hiérarchie du même parti, et que ceci n’a pas empêché les candidats pour les prochaines municipales à poursuivre avec verve leur campagne.“Nous sommes militants du PT, nous ne roulons pas en Limousine, nous viendrons à votre rencontre en marchant, chaussés de bottes en caoutchouc s’il le faut, voyez-vous, l’important n’est pas dans le clinquant”, clame Hanafi Houma.Le candidat du PT lance : “La commune de Tifra croule sous les dettes”, en donnant le chiffre de “800 millions de centimes”, et ajoute : “Si vous votez pour moi, je refuserai de payer ces dettes, car dans le cas contraire, comment réaliser des projets et comment payer les travailleurs de la mairie ?”Dans son discours, le meneur du parti de Louisa Hanoune dans la commune Tifra rappelle : “Nous sommes contre le bradage de la station thermale de Sillal, et nous en serons toujours contre, quel que soit le résultat des élections prochaines.” Il enchaînera, au chapitre de l’éducation : “Nous luttons contre ce pouvoir qui va dans le sens de fermer les écoles au nez des fils des pauvres, car voyez-vous, le livre coûte cher, et chaque enfant scolarisé doit en acheter plusieurs, cela fait beaucoup d’argent, et dans les familles nombreuses, il se pose un problème, car il s’agit aussi pour le parent de nourrir toutes les bouches, de vêtir et de chausser les enfants : nous qui sommes travailleurs, nous éprouvons beaucoup de difficultés, et qu’en est-il des parents sans travail !” Continuant sur sa lancée, Houma Hanafi, promet qu’il plaidera pour la facilitation de l’acquisition de la carte Fellah, la prime de scolarité, tout en réitérant les lignes de son programme.
Nadour Youcef