L’Algérie traite "en toute responsabilité"

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Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a affirmé hier à Alger que l’Algérie traitait « en toute responsabilité » l’affaire des otages algériens dans le nord du Mali.

Les otages algériens traversent une situation « difficile » selon les informations dont disposent les autorités algériennes. Ils vivent cette situation avec « courage et responsabilité », a précisé M. Medelci lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khaled Ben Ahmed Ben Mohamed Al-Khalifa au terme de leur entretien. « Nous traitons cette affaire en toute responsabilité et nous adressons un message d’estime et de respect à tous nos frères au Mali. Nous souhaitons que cet Etat surmonte au plus tôt la crise qu’il traverse », a dit le chef de la diplomatie algérienne. La réalisation de cet objectif « nécessite les efforts des Maliens eux-mêmes », a estimé M. Medelci rappelant que les Algériens enlevés et dont le principal souci était de servir et aider le Mali étaient sous la responsabilité de ce pays. Il a souhaité que ce message soit reçu par toute partie en mesure d’œuvrer pour résoudre la crise au Mali en général et le problème des otages algériens en particulier. Le consul d’Algérie à Gao (Mali) et six de ses collaborateurs ont été enlevés pour rappel le 5 avril 2012. Par ailleurs, concernant la situation des prisonniers algériens en Irak, le chef de la diplomatie algérienne a révélé qu’un accord de principe a été retenu par les deux parties lors du dernier sommet arabe de Doha pour œuvrer au niveau bilatéral en vue du retour de ces prisonniers en Algérie. Il a formé le vœu que ce retour ait lieu rapidement, dès la réception de la réponse de la partie irakienne. M. Medelci a rappelé à ce propos les entretiens de la délégation algérienne avec les responsables irakiens. Onze (11) ressortissants algériens sont détenus dans des prisons irakiennes. Neuf (9) d’entre eux ont été accusés d’avoir franchi illégalement la frontière irakienne et deux (2) autres condamnés pour appartenance présumée à un groupe terroriste mais en l’absence de preuves à charge.

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