La localité Bouhamou, de la commune d’Ain Zaouïa commence, peu à peu, à se désenclaver. Après le bitumage de la route principale qui la relie à la RN 30 et au chef-lieu communal, c’est autour du chemin vers Boukhadem de bénéficier d’une opération de revêtement en gravier. « Ils souffrent aussi bien en été qu’en hiver, mais je peux dire que le calvaire est encore insupportable en hiver en raison de la boue », nous a déclaré M. Merzouk Haddadi, le maire de cette municipalité. Et de revenir sur ces opérations: » En plus de ce désenclavement, nous avons programmé pour ce village d’autres travaux, notamment de petits ouvrages d’art et des caniveaux ». Pour ce responsable, c’est tout le lot des travaux de revêtements, prévus dans les PCD de cette année, qui ont été lancés l’un après l’autre. « Nous avons encore deux autres projets de revêtement qui vont être lancés incessamment. Il s’agit de la route de Laâziv N’Cheikh vers Ihamdiouène et celle reliant les Tayeb à Ain Zaouïa-village », a-t-il ajouté. Notre interlocuteur nous a confié que l’exécutif qu’il préside suit une à une les situations restées pendantes depuis des années. « Nous sommes en train de revenir sur des opérations promises aux citoyens sous la pression. Malheureusement, elles ne sont pas inscrites et nous devons maintenant trouver des moyens pour les prendre en charge. Notre commune hérite d’une situation désastreuse, c’est pourquoi nous disons à nos concitoyens de faire preuve de patience afin que ces problèmes trouvent des solutions satisfaisantes », telle est l’approche suivi par cet édile communal. En définitive, Ain Zaouïa sortira de son marasme une fois que l’équipe en charge de la gestion de la municipalité eut recensé tout ce qui avait été négligé notamment concernant l’amélioration du cadre de vie au chef-lieu, qui n’offre guère, disons-le, un aspect reluisant en raison du blocage de quelques travaux, notamment celui de l’assainissement, à la traîne depuis plus d’une année.
Amar Ouramdane
