Réunis devant le portail du siège de la wilaya, dans la matinée d’hier, les gardes communaux, étaient à l’écoute de l’animateur du rassemblement qui développait les inconvénients du redéploiement provisoire des gardes communaux vers les institutions étatiques, décidé par les autorités locales.
«Ce ne sont pas des satisfactions à une plate-forme de revendications que nous attendons du wali, mais une réponse claire quant à cette décision », dira l’orateur. Dans une requête, dont une copie a été remise à la presse, signée par leur délégué de wilaya, les gardes communaux s’interrogent sur les dessous de cette décision de redéploiement qu’ils considèrent comme humiliante et méprisante à l’encontre de cette corporation, non seulement par les autorités, mais également et surtout par le délégué de la garde communale de la wilaya de Béjaïa qu’ils accusent aussi d’avoir «confisqué» la prime de rendement des deux derniers mois de l’année écoulée. Ils rappellent avoir saisi, à ce sujet, le wali et le DOPS, le 16 mars dernier, mais en réponse à leur doléance, ils se retrouvent victimes d’une opération de mutation provisoire qu’ils refusent en exigeant une décision ministérielle afin de bénéficier de postes budgétaires d’autant plus que la loi des finances complémentaire de l’exercice 2010 avait prévu un fond pour le financement dudit redéploiement. Bien entendu, cette mobilisation est également revendicative de certains droits qu’on retrouve en conclusion de la requête, tels que la constitution d’une commission d’enquête pour la gestion des œuvres sociales qui tarde à voir le jour malgré l’instruction donnée, par le wali, au DOPS, le versement des rappels des deux dernières années qui doivent également profiter aux retraités dans le calcul de leurs pensions et l’amélioration de la situation sociale des familles des agents décédés, victimes du terrorisme.
A. Gana

