Mebarki fait son exposé à l’APN aujourd’hui

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Le ministre de l’Enseignement et de la formation professionnels, Mohamed Mebarki, présentera, aujourd’hui, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi relatif à l’apprentissage.

«C’est un mode de formation qui est aux normes et il est largement utilisé par les pays développés. 80 % de cette formation se déroule au sein d’une entreprise économique ou chez un artisan et les 20 % restants sont effectués dans les établissements de la formation professionnelle», a expliqué M. Mebarki, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Le ministre précisera que ce nouveau mode de formation facilite davantage l’intégration dans le marché du travail. «C’est le mode de formation le plus adapté aux besoins de l’entreprise économique et du développement économique et social du pays», a-t-il assuré. M. Mebarki a tenu à souligner que l’apprentissage est obligatoire par la loi et qu’il est de la responsabilité de l’entreprise. «Chaque entreprise doit prendre un certain nombre d’apprentis, en fonction de sa taille, et cela est une obligation dictée par la loi», a-t-il indiqué, précisant que «l’entreprise algérienne participe largement à l’opération de l’apprentissage». Le ministre a par ailleurs affirmé que les entreprises qui contreviennent à cette obligation «seront soumises à une taxe d’apprentissage de 1% de leur masse salariale, à verser à un fonds qui est utilisé par le Fonds National de Développement de l’Apprentissage et de la Formation Continue (FNAC)». M. Mebarki a noté, dans ce sillage, que jusqu’au début de l’année 2017, ledit fonds n’était pas utilisé, à cause d’un problème juridique qui a été réglé depuis. «Désormais, on peut prendre en charge un certain nombre de fonctions et d’activités dans le cadre du FNAC», a-t-il assuré. Par ailleurs, le ministre a fait état de 100 000 élèves sortant du système éducatif qui se sont orientés vers la formation professionnelle, lors de la première session, et 100 000 autres le feront durant le mois de février prochain. Il a précisé que son secteur «possède tous les moyens physiques pour accueillir plus de jeunes qui souhaitent bénéficier d’une formation professionnelle».

Samira Saïdj

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