La présidence de la République a, dans une note adressée au gouvernement et ébruitée par des cercles avisés, invité Ouyahia à reconsidérer les choses dans sa démarche à œuvrer pour la facilitation de l’ouverture des capitaux des entreprises publiques. « Dans le cadre des projets de partenariat public-privé, (…), j’ai l’honneur de vous faire part de l’instruction présidentielle qui subordonne désormais tout projet d’ouverture de capital ou de cession d’actifs de l’entreprise publique économique à l’accord, préalable, de monsieur le président de la République. La décision finale conclue reste également de la seule prérogative décisionnelle de Monsieur le Président de la république», est-il mentionné dans la correspondance. Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines, confirmait lui aussi, hier en marge de sa visite à Oran, ce rappel de la présidence : «Nous n’avons jamais procédé à l’ouverture de capital des entreprises sans qu’il y ait consultation au niveau du gouvernement (…) Le dernier mot revient au président de la République. Aucune ouverture de capital, aucune privatisation d’une entreprise nationale ne sera faite sans l’accord de Monsieur le président de la République, et ce sont ses prérogatives», a-t-il déclaré.
R. B.