Le président de l’association des parents d’élèves de l’école primaire Moussi Amar, M. Aoudia Madjid, vient d’interpeller, une fois de plus, les autorités locales pour signaler un danger à proximité de cet établissement scolaire. Dans la requête adressée aux autorités, l’association des parents d’élèves exprime son inquiétude face à un inquiétant délabrement du mur d’enceinte de la partie inférieure de cet établissement qui menace de s’effondrer à tout moment. En effet, on a constaté que ce mur, dont la longueur est de 60m sur 4m de hauteur, est dangereusement incliné et ne tient debout que par un peu d’équilibre. Le moindre coup de vent suffirait pour le démolir d’autant plus qu’il a été réalisé en un seul panneau uni sans piliers au milieu pour le consolider.
De plus il est érigé sur un remblai, «c’est un véritable miracle qu’il ne soit pas encore tombé ce qui ne saurait tarder si l’on tient compte de sa forte inclination. Il s’est carrément détaché des piliers des deux angles », souligne un parent d’élève. L’autre fait inquiétant relevé est celui de la piste, qui longe ce mur, et qui demeure le seul accès des écoliers. Une autre doléance portée à qui de droit est le portail d’entrée récemment aménagé qui est loin de répondre aux normes de sécurité notamment en ces moments de psychose généralisée après les nombreux kidnappingsd’enfants à travers le territoire national. Surtout lorsqu’on sait que cette école est implantée dans un lieu isolé et n’a même pas bénéficié de l’affectation d’un agent de sécurité.
Le président de l’association nous informera que toutes ces contraintes ont été rapportées à l’APC, à travers de nombreuses requêtes tant écrites que verbales. La réaction des élus, auxquels incombe l’entretien de cet établissement, se résume à l’élaboration d’une fiche technique en vue de dégager des fonds nécessaires pour la prise en charge des dégradations évoquées. Le président de l’association des parents d’élèves réitère son appel envers les responsables concernés en vue de réagir et de mettre un terme à ces menaces qui planent sur les élèves de cette école réalisée dans les années 1970.
O. S.